Je lis beaucoup d’articles et de commentaires ces jours-ci sur l’instantanéité que rendent palpables les médias sociaux, et leur début d’indexation rapide dans les outils de recherche.
C’est vrai qu’historiquement, le web est plutôt un média a-synchrone : on y trouvait des informations ‘en stock’ ayant une durée de vie relativement longue. Les technos web 2.0 (les flux et la standardisation xml) ont permis l’émergence de nouveaux outils qui nous donnent la sensation d’être, à tout moment, en ‘contact à distance’ avec nos communautés, et nos sources d’infos préférées.
C’est le début d’une mutation importante dans l’usage que chacun a du web : cette réactivité appelle des usages ‘live’, de la transmission autant que de la consommation d’infos à tout moment et partout, et surtout une socialisation ubiquitaire via le web.
Un de mes copains m’a demandé un jour :
« mais tu n’as pas peur d’être complètement dépendant, esclave du web ?? »
Notre vie est de plus en plus ‘techno-dépendante’ (on pourrait dire bientôt : ‘long comme un jour sans email’ !!). Mais l’important est de savoir garder à distance ces outils, qui ne restent que des outils, et savoir les éteindre à tout moment …